La RSE et l’audiovisuel

LA RSE Et l'audiovisuel

LA RSE ET L'AUDIOVISUEL

La lien entre RSE et audiovisuel n’est pas évident à première vue.

 

Le terme RSE fait référence au fait que les entreprises intègrent de

manière volontaire les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités et leur communication.

 

Dans cet article, nous allons vous éclairer davantage sur comment la RSE et l’audiovisuel cohabitent et la manière dont nous participons à ces initiatives !

Les principes de la RSE :

La RSE repose sur sept piliers clés, qui constituent les fondations d’une entreprise responsable : 

 Le respect de l’environnement

 Les relations et les conditions de travail

 Le respect des droits de l’Homme

 La participation au développement local

 La loyauté des pratiques

 La relation avec les consommateurs est tout aussi importante

 La gouvernance

À ce stade, vous vous rendez-compte qu’il y a encore beaucoup de travail chez vous, ou vous êtes déjà les boss de la RSE ?!


Bien que souvent associée uniquement à des initiatives environnementales, la RSE couvre en réalité un éventail bien plus large de domaines. Ce concept flexible permet à chaque entreprise de l’adapter selon ses spécificités.

Ne vous inquiétez pas, à la fin de cet article vous aurez trouvé votre crédo !

  

Un moyen d'établir une action de RSE dans le domaine audiovisuel : voyager à vélo
Le bien être au travail est un élément de RSE facile à mettre en place
Travail d'équipe

La RSE et l'audiovisuel

L’audiovisuel et la RSE ne sont pas souvent associés. (À tort !) Des préjugés existent, notamment sur l’idée que ce secteur se prête peu à des initiatives durables, surtout en matière d’environnement. Cependant, les choses sont en train de changer !

On observe une augmentation significative des initiatives écoresponsables au sein de l’industrie, avec une prise de conscience accrue des impacts environnementaux et sociaux des productions audiovisuelles. Et ça, c’est une bonne nouvelle !

Les professionnels du secteur commencent à intégrer la RSE dans leurs activités. En 2022, 46 % des entreprises travaillant dans l’audiovisuel en France avaient l’intention d’adhérer à une charte RSE. La tendance s’intensifie chaque année. 

Bientôt les 50% ?! Le Centre National du Cinéma et de l’image animée (CNC) en France a développé un plan d’action robuste pour encourager la durabilité dans l’industrie audiovisuelle. L’objectif principal est de diminuer l’empreinte écologique des productions. Ce plan, un brin avant-gardiste, inclut l’usage de matériaux recyclés et éco-responsables, visant à verdir les plateaux de tournages.

Selon un sondage du CNC, les principales difficultés rencontrées par les professionnels du secteur sont en grande partie financières, sans grand étonnement. La gestion du temps et des imprévus représente également un défi pour 40% des sondés, indiquant que les contraintes de production peuvent entraver les initiatives écoresponsables. C’est vrai, on le sait bien, dans notre métier, chaque minute compte, peu de droit à l’erreur !

Malheureusement, un manque d’informations sur l’impact carbone est souligné, reflétant une difficulté à évaluer et à gérer l’empreinte environnementale des productions.

Si vous êtes encore là, on peut vous diriger vers le lien suivant pour en apprendre un peu plus sur vous : https://www.gouvernement.fr/actualite/calculez-votre-empreinte-carbone

Le CNC cherche à sensibiliser le public aux enjeux environnementaux à travers les médias. Imaginez des documentaires qui vous font réfléchir sans vous endormir : une manière astucieuse de rendre les enjeux environnementaux un sujet attrayant.

Pour éco-concevoir un projet audiovisuel, il faut se poser les bonnes questions ! Concernant les lieux de tournage :

Possible de laisser la voiture à l’agence et d’y aller en train ?

Ou vous préférez peut-être le covoiturage ?

Un fois sur place, il faut anticiper la pause repas :

Peut-être qu’on pourrait contacter un traiteur local plutôt que d’aller au fastfood le plus

proche ?

A t’on pensé aux végétariens de l’équipe ?

Au coin maquillage et décor :

On sait que l’on n’utilisera qu’une fois ce costume de sirène : ce ne serait pas judicieux de

le louer ?

Les produits de beauté utilisés sont-ils labellisés écoresponsables ?

Ces initiatives, applicables dans divers secteurs de la production, démontrent qu’avec un peu de réflexion et de créativité, c’est possible !

Nos actions de RSE :

De notre côté, cela fait maintenant 2 ans, que nous contribuons à cette évolution ! 

Nous sommes encore une petite agence (bien qu’à la veille de passer au stade de multinationale) et nous avons tout de même réussi à mettre plein de chouettes choses en place pour nous impliquer dans cette mission d’éco-produire.

Nos déplacements :

Le vélo ou les transports en commun remporteront toujours la bataille avec la voiture ou l’avion.

Le local :

Les productions régionales restent celles que l’on privilégie (oui, on est un peu chauvins).

Nous nous engageons activement dans le développement local en participant à des clubs et associations locaux, tout en collaborant avec des partenaires engagés pour renforcer notre impact positif dans la région.

Stockage et données :

Nous minimisons notre empreinte carbone grâce à un stockage de données via un NAS interne, diminuant notre émission de CO2.

Notre matériel :

Nous optons pour une politique de réparation plutôt que de remplacement du matériel. On rallonge la durée de vie des équipements tout en diminuant les déchets.

L’humain :

Dans l’équipe, nous sommes très soudés. Nous renforçons la cohésion grâce à des séminaires et événements annuels, mais aussi en maintenant une communication fluide par le biais de réunions hebdomadaires.

Nous adoptons une approche participative favorisant l’expression libre dans un environnement respectueux et bienveillant. 

Le bien-être au travail : 

Nos bureaux sont aménagés pour que tout le monde s’y sente bien : envie de prendre une raclée au Uno ?! Pas de problème, il y a ce qu’il faut dans notre salle de pause.

Aussi, nous valorisons la diversité et respectons le droit à la déconnexion, créant ainsi un cadre de travail harmonieux propice à l’épanouissement personnel et professionnel de notre équipe.

Nos engagements :

Notre engagement environnemental s’exprime également à travers des initiatives comme les cleanwalks et en parrainant une association de protection des abeilles, Beely, qui produit du miel 100% français.

On est sur la bonne voie non ?!

Comme vous l’aurez compris, vous pouvez oeuvrer en faveur de la RSE de votre entreprise par bien des moyens ! Petits gestes quotidiens ou grandes initiatives, tout est possible ! La RSE est un travail de fond qui nécessite une révision régulière et continue au fil des années, afin de s’assurer que les pratiques de l’entreprise restent alignées avec les normes éthiques et environnementales en constante évolution.

Vous vous lancez ?

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L’importance du scénario.

L'importance du scénario par Libellule Productions à Bordeaux

L'importance du SCÉNARIO

Le scénario :
son importance ?

Lorsque nous regardons une vidéo captivante ou une publicité mémorable, il est facile d’oublier l’élément qui est à la base de tous films réussis : le scénario. C’est la colonne vertébrale de   toute création visuelle. Il joue un rôle central dans l’ensemble de processus de production, depuis la conception initiale jusqu’ à la réalisation finale. 

Dans cet article, nous explorerons son importance, en mettant en lumière la qualité, le succès et l’impact émotionnel d’une production audiovisuelle. 

Comment rédiger un scénario ?

C’est un processus créatif qui suit une structure spécifique.
Voici une approche de base pour rédiger un scénario :

  Connaître votre public :

Avant de commencer à écrire, il est crucial de comprendre qui vous ciblez. Quels sont les besoins, intérêts, préoccupations de vos interlocuteurs? Quel message souhaitez-vous leur transmettre ? 

  Trouver l’univers :

Un scénario bien ficelé vous permet de créer un univers spécifique. Peu importe le genre de film que vous écrivez, il vous offre une cohérence narrative et permet de s’immerger pleinement dans votre film !

Établir un objectif :

Avoir un but précis, que ce soit pour présenter un nouveau produit ou collaborateur, raconter une histoire ou encore renforcer la notoriété d’une marque. Votre scénario doit être en adéquation avec cet objectif.

  Structurer votre histoire :

Votre récit doit avoir une structure solide. Avoir un début, un milieu et une fin permettra de guider le spectateur à travers un texte cohérent. L’idéal est que votre histoire progresse de manière fluide, en maintenant l’attention tout le long.

  Intégrer des éléments visuels impactant : 

Votre scénario peut également anticiper des éléments graphiques qui viendront soutenir le message au montage. Vous pouvez, dès à présent, réfléchir à leur intégration afin qu’elle se fasse le plus naturellement possible en post-production. Par exemple, le protagoniste peut pointer du doigt des zones de l’image dans lesquelles viendront s’animer des mots clés, par la suite.

  Soyez clair :

Il est important d’être fluide et précis afin d’optimiser votre temps pendant le tournage. Vous pouvez également prévoir un séquençage, qui vous indique quelle action sera faite par quel protagoniste, dans quel décor. Une base pour vous guider : une page de votre scénario équivaut à peu près à une minute de film.

  Description :

Ne vous prenez pas la tête, rien de mieux qu’une description courte et simple pour expliquer les actions et les environnements. 1 phrase suffit ! 

  Révision :

Il est bon de relire votre scénario pour éliminer les incohérences et améliorer la structure. Faites des lectures à haute voix pour vérifier la fluidité.

  Feedback :

Faites lire votre scénario à d’autres personnes et recueillez leurs commentaires. L’avis de tiers peut être précieux pour identifier des problèmes que vous n’auriez pas remarqués.

  Pitch :

Une fois votre scénario terminé, vous pouvez rédiger un pitch qui résume l’histoire en quelques phrases. Cela sera utile pour présenter votre projet à vos clients, par exemple.

La rédaction d’un scénario peut être un processus long et exigeant. Accrochez-vous et persévérez, on est sur que votre histoire sera top ! 

Les erreurs à éviter :

Voici une liste non-exhaustive des pièges courants lors de l’écriture :

  Confondre script et scénario : l’un donne les grandes lignes du projet ; l’autre rentre dans le détail de la construction narrative du film, et est essentiel avant le tournage. Une interview, un mini reportage ou un best-of peuvent être produits de façon plus spontanée avec simplement les éléments d’un script.

Un scénario n’est jamais définitif : il peut évoluer pendant le tournage et même en post- production, en fonction des plans choisis.

  Il faut éviter de diluer votre scénario avec des scènes ou des détails inutiles. Le mieux est que chaque élément apporte une information clé.


 
 Attention aux petites coquilles qui pourraient se glisser dans votre projet, elles pourraient gâcher le plaisir ! Une petite révision avec soin s’impose et permet de ne pas décrédibiliser votre travail.

  Soyez attentif aux incohérences dans l’histoire, les personnages ou la chronologie. Les spectateurs remarquent souvent ces petits détails.

 

Exemple de structure d'un scénario :

En-tête : 

– Titre du film.

– Indication du genre (par exemple, interview, film institutionnel, film produit, publicité etc.).

– Le nom du scénariste / réalisateur

Scène :

– Chaque scène commence par une en-tête indiquant le lieu d’exécution du tournage

(exemple : INTérieur ou EXTérieur)

– Chaque changement de lieu ou de moment doit être une nouvelle scène.

Description de la scène :

– Une brève description de l’endroit et de l’ambiance (par exemple, un espace de pause convivial, avec machine à café)

– Indications sur les objets ou éléments spécifiques nécessaires à la scène.

Action :

– Description des actions des personnages. Chaque action commence par le nom du personnage suivi de l’action (par exemple, « SARAH prépare le dîner »).

– Évitez de donner des détails superflus ou de décrire les émotions des personnages. 

Parenthèses ( ) :

Utilisées pour fournir des instructions supplémentaires ou des indications de ton ou d’émotion.

Éléments Spéciaux :

Si le scénario contient des éléments particuliers tels que des flashbacks, des voix off, des effets spéciaux, etc.,vous pouvez les indiquer clairement. Ils aident à fournir une vision claire de l’histoire et à guider l’équipe de production.

 

 

 

En définitive, le scénario est une étape clé dans la production de votre vidéo. Il donnera le ton au message que vous souhaitez faire passer. Plus vous y passerez du temps, plus il sera le reflet de ce que vous souhaitez que le spectateur retienne. Vous pouvez oser, vous pouvez l’écrire à votre manière car chaque histoire est unique, tout comme le film que vous vous apprêtez à réaliser !

C’est un équilibre subtil à trouver: des détails… mais pas trop !

C’est parti, à vous de jouer ! ( enfin d’écrire )

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Le drone

LE DRONE

KESAKO : Le drone

La technologie des drones a révolutionné l’industrie de la prise de vue, offrant des possibilités uniques et des perspectives inédites pour les professionnels de l’image. Ces petits aéronefs télécommandés équipés de caméras ont ouvert de nouveaux horizons créatifs et ont considérablement élargi les possibilités de capturer des images spectaculaires.

1. Utilité des drones :

Les drones sont extrêmement utiles en prise de vue pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ils offrent une perspective aérienne qui était auparavant réservée aux hélicoptères ou avions, mais à un coût bien plus abordable. Les drones sont également très maniables, ce qui les rend idéaux pour des prises de vue dynamiques et immersives dans des endroits difficilement accessibles par d’autres moyens.

2. Drone, le permis :

En France, l’organisme responsable de la réglementation des drones est la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC). Le permis drone DGAC est un document officiel délivré par la DGAC qui atteste de la compétence d’un opérateur de drone à piloter son engin dans le respect des réglementations aériennes. Ce permis est obligatoire pour certaines catégories de drones, en fonction de leur poids et de leur utilisation. Libellule productions est évidemment agrée DGAC pour le pilotage de drone.

3. Drone FPV et classique

Les drones FPV contrairement aux drones classiques sont souvent très légers. Ce sont des drones prévus pour aller à de grandes vitesses et effectuer des acrobaties. Ces derniers permettent un rendu très immersif, dynamique et réalisent des trajectoires impossibles pour d’autres drones. En effet, les drones classiques sont dits plus statiques, car moins agiles, cependant ils permettent une plus grande variété de prestation, photo, vidéo. En résumé, si vous voulez des images sportives > FPV, des images contemplatives > Drone classique.

4. Les techniques de prises de vue :

Panoramique :

Des panoramiques fluides et étendus, capturant ainsi de vastes paysages ou des scènes immersives. Il s’agit d’un mouvement lent, contemplatif de gauche à droite ou de haut en bas d’un paysage.

Tracking :

Les drones sont capables de suivre des sujets en mouvement.

Plongée et contre-plongée :

Les drones permettent de capturer des plans en plongée (vue du dessus) ou en contre-plongée (vue du dessous).

Conclusion :

Les drones ont révolutionné la production audiovisuelle en offrant des prises de vues aériennes spectaculaires accessibles. Grâce à leur agilité et à la qualité de leurs caméras, ils permettent des panoramas époustouflants et des plans cinématographiques. Les images aériennes créatives et immersives captivent l’audience et permettent de se démarquer. Cependant, il est crucial de respecter les réglementations et les normes de sécurité.

 

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Qu’est-ce qu’une note d’intention ?

LA NOTE D'INTENTION

KESAKO : La note d'intention

L’industrie audiovisuelle étant de plus en plus concurrentielle, une lettre d’intention bien rédigée peut faire la différence entre le financement de votre projet et celui d’un autre. 

Dans cet article, nous verrons ce qu’est une lettre d’intention, pourquoi est-elle importante et comment en rédiger une convaincante. Nous fournirons également quelques exemples efficaces, ainsi que des erreurs à éviter.

Définition : la note d'intention

Il s’agit  d’un document utilisé pour présenter un projet à un investisseur, producteur ou client potentiel afin de les convaincre de financer ou de produire le projet. La note d’intention donne un aperçu clair et concis du concept, de l’équipe concernée, du marché cible et du plan de financement.
Une lettre d’intention peut être accompagnée d’un dossier de présentation plus complet.

Pourquoi c'est important ?

C’est important parce qu’elle permet au rédacteur de clarifier les objectifs du projet, de sélectionner les équipes et d’estimer le budget nécessaire à la production. Une lettre d’intention permet également à l’investisseur, au producteur ou au client d’avoir une meilleure idée du projet et de savoir s’il souhaite le financer ou le produire. Les lettres d’intention sont généralement utilisées dans l’industrie audiovisuelle, mais elles peuvent aussi l’être dans d’autres domaines créatifs.

 

Comment rédiger une note d'intention ?

Écrire une note d’intention peut être une tâche intimidante, mais il est important de se rappeler que son but est de convaincre. Dans cet esprit, voici quelques conseils sur la façon de rédiger de façon claire, concise et convaincante :

 

1. Trouver le bon ton

Le ton de la lettre doit être respectueux et professionnel mais surtout s’adapter à votre cible et votre objectif

 

2. Définir le sujet et l'angle

La lettre doit donner un aperçu du concept ainsi que du marché cible et du plan de financement. Il est important d’être clair sur ce que vous proposez.

 

3. Racontez une histoire

Une histoire sur le projet et pourquoi il vaut la peine d’investir ou de produire.

4. Faire preuve de créativité

Soyez créatif et démarquez-vous des autres propositions. Cela aidera à capter l’attention du destinataire.

Les erreurs à éviter :

1. Essayer d’inclure tout le script – c’est rebutant pour le lecteur et donne l’impression que vous n’êtes pas confiant dans votre projet.

2. Le fait de ne pas mentionner l’équipe qui participe au projet témoigne d’un manque d’engagement et de professionnalisme.

3. Omettre un moodboard ou des exemples de travaux antérieurs – Votre auditeur à besoin de se projeter visuellement !

4. Dénigrer le travail des concurrents – cela semble arrogant et non professionnel.

5. Faire des promesses irréalistes, sur le projet ou les retombées – cela se retournera très vite contre vous.

 

Exemple de notes d'intention :

Comme mentionné dans les points clés, une lettre d’intention n’a pas besoin d’être longue, et il est important d’inclure seulement les principaux détails du projet.

Exemples : 

– Pour un court métrage, elle pourrait comprendre le titre du film, le genre, le style, le ton, le public cible et les objectifs commerciaux du projet.
– Long métrage : elle peut être un peu plus longue et inclure des renseignements plus détaillés sur l’intrigue, les personnages et le contexte.
– Une Web série : des renseignements sur le concept, le public cible, la plateforme de distribution et le plan de marketing.
– Un mood-board et un séquençage
(pré découpage) peuvent également être utiles pour transmettre vos intentions.

Encore une fois, il est important de garder la lettre axée sur les éléments clés du projet !

En fin de compte, l’objectif d’une lettre d’intention est de convaincre le bénéficiaire de financer ou de produire le projet. Pour ce faire, il est important de fournir un aperçu clair et concis du projet qui comprend tous les renseignements pertinents.

 

CONCLUSION :

Une note d’intention bien écrite est importante dans l’industrie audiovisuelle parce qu’elle peut augmenter les chances d’obtenir un financement pour un projet.

Elle permet au rédacteur de clarifier les objectifs du projet, de sélectionner le personnel approprié et d’estimer le budget nécessaire à la production.
Elle permet également à l’investisseur, au producteur ou au client éventuel d’avoir une meilleure idée du projet et de savoir s’il souhaite le financer ou le produire.

Lorsque vous rédigez une note/lettre d’intention, évitez de faire des erreurs courantes, comme inclure le script dans son intégralité, ne pas mentionner l’équipe concernée, omettre un moodboard ou des exemples de travaux antérieurs et dénigrer le travail des concurrents.
Ces erreurs peuvent rendre difficile pour un investisseur, un producteur ou un client potentiel de prendre le projet au sérieux.

En suivant ces conseils sur la façon d’écrire, vous pouvez augmenter vos chances d’obtenir un financement pour votre projet audiovisuel.

Pour plus d’informations sur le monde de l’audiovisuel n’hésitez pas à consulter notre blog plus en profondeur ! 

 

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Qu’est-ce que l’étalonnage ?

QU'est-ce que L'étalonnage

En vidéo, durant la post production, une étape est cruciale pour donner vie à votre image : L’étalonnage.

Dans cet article, nous allons expliquer ce qu’est l’étalonnage, comment le réaliser et pourquoi il est si important.

Qu’est-ce que l'étalonnage ?

Définition

L’étalonnage en vidéo consiste principalement à régler la balance des blancs (WB), la saturation et le contraste de votre image afin de créer un look unique qui reflète votre vision.
La balance des blancs est l’adaptation des couleurs à la source de lumière. Si elle est chaude elle est jaune si elle est froide elle est bleu, il faut donc contre balancer ceci.

L’étalonnage peut être utilisé pour créer des effets visuels intéressants qui donneront à votre vidéo un style personnalisé. Par exemple, en modifiant la balance des blancs ou le contraste, vous pouvez donner à votre image une teinte bleue, froide ou chaude pour refléter certaines émotions ou des atmosphères particulières.

Un peu d’histoire

L’étalonnage a été inventé par le cinéaste américain Charles DeForest en 1935. Il a développé un système d’enregistrement vidéo qui utilisait des filtres colorés pour corriger les couleurs de la pellicule.
Cela permettait aux caméras et projecteurs de produire une image plus précise et cohérente.

Cette technique est rapidement devenue populaire et s’est répandue dans l’industrie du cinéma, où elle est encore largement utilisée aujourd’hui.
Avec l’avènement des technologies numériques, l’étalonnage est devenu plus facile à appliquer et à contrôler que jamais.

Si l’on remonte plus loin encore c’est à Berthe Thuillier que l’on doit les premières images animées en couleurs avant 1900. : une époque où l’on colorisait les films à la main avec de la peinture.

L'étalonnage, les étapes

L’étalonnage peut être divisé en plusieurs étapes :

1. Travail des couleurs

le premier pas consiste à régler la balance des blancs. C’est le moment où l’on rend les couleurs fidèles à la réalité. On joue également avec la saturation et le contraste pour rentrer dans un espace colorimétrique déterminé (ici rec 709). Cela permet également de corriger les erreurs d’exposition.

2. Créer des effets visuels intéressants

une fois que vous avez atteint votre objectif de base, vous pouvez commencer à créer des effets visuels intéressants tels que l’ajout ou le retrait du contraste ou des teintes chaudes ou froides. C’est le moment de donner un style plus prononcé. D’assumer votre pâte artistique.

3. Apporter des ajustements finaux

une fois que vous êtes satisfait de votre look, il est temps d’apporter les petits ajustements nécessaires pour obtenir le meilleur résultat possible. En stylisant l’image il est possible que vous l’ayiez détérioré alors c’est le moment de corriger tout ceci ! Grains, blancs cramés, retravail du flou… On fini les petits détails pour que l’image soit parfaite.

Et c’est fini !
L’un des principaux avantages de l’étalonnage est qu’il permet aux réalisateurs et monteurs de créer un look unique qui reflète leur vision artistique

Les logiciels pour faire de l'étalonnage :

Il existe de nombreux logiciels d’étalonnage disponibles sur le marché, chacun offrant des fonctionnalités et une interface différentes. Certains sont plus faciles à utiliser que d’autres, alors choisissez celui qui convient le mieux à votre budget et à vos besoins.

Adobe Premiere Pro : c’est l’une des solutions les plus populaires pour l’étalonnage car elle offre une grande variété de fonctionnalités et est très facile à utiliser. Elle est également compatible avec la plupart des formats vidéo courants.

DaVinci Resolve : c’est une solution complète d’étalonnage et de post-production qui offre des outils puissants pour créer des effets visuels plus poussés.

Final Cut Pro X : ce logiciel est très populaire auprès des monteurs car il est facile à utiliser et offre plusieurs fonctionnalités avancées.

SpeedGrade : c’est un autre logiciel d’étalonnage qui permet aux utilisateurs de régler la balance des blancs, le contraste et la saturation de manière encore plus précise et rapide.

Color Finale : ce plugin pour Final Cut Pro X vous permet de faire un étalonnage professionnel en quelques minutes.

Exemple d'étalonnage avec 5 films marquants :

1. The Revenant (2015) The Revenant est un film réalisé par Alejandro G. Iñárritu qui a remporté l’Oscar du meilleur film en 2016 et est considéré comme l’un des films les plus étalonnés de tous les temps. Le directeur de la photographie, Emmanuel Lubezki, a utilisé une variété d’effets visuels pour créer des teintes chaudes et froides qui reflètent le climat hostile et sauvage de cette histoire épique.

2. Gravity (2013) Gravity est un autre chef-d’œuvre cinématographique réalisée par Alfonso Cuarón qui raconte l’histoire d’une astronaute seule perdue dans l’espace. La sensation de vide et de solitude est ici magnifiée par l’étalonnage.

3.Amelie poulain (2001) Un film à la colorimétrie jaune et verte appuyant la folie et la comédie de l’oeuvre.

4. 300 (2006) Des couleurs très désaturées et très contrastées quasi proches du noir et blanc de façon générale. Mais avec un rouge qui sort de la palette du reste du film appuyant la violence des scènes notamment avec le sang et la tenue des combattants.

5. Mad max fury road (2015) Comme beaucoup de grosses productions il est basé sur le orange and teal. Un étalonnage avec des bleus ciel dans les clairs et du orange saturé dans les sombres. Ce mélange offre un contraste le plus puissant possible entre les couleurs puisque l’orange et le bleu se trouvent à l’opposé de la roue chromatique.

CONCLUSION  : 

L’étalonnage est une étape importante pour obtenir des résultats visuels cohérents et intéressants. Indispensable pour la création d’un film, il se doit d’être maîtrisé par tous les créateurs de contenu vidéo.

Pour comprendre dans quel étape de création s’intègre l’étalonnage allez voir l’article “LES ÉTAPES DE PRODUCTION D’UNE VIDÉO”

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Comment se passe un tournage ?

équipe de tournage

Comment se passe un tournage ?

Avertissement : Nous allons vous présenter une journée type de tournage d’une grosse production. Il y aura donc beaucoup de personnes/postes cités. Il faut garder en tête que l’effectif des équipes s’adapte en fonction des besoins et du budget du projet. Ainsi les étapes, mécanismes et autres logiques sont applicables à tout type de tournage.
Cependant, dans le cadre d’équipe plus restreinte, il arrive que des postes soient pris en charge par d’autres.

Par exemple, il est possible que le réalisateur n’ait pas d’assistant, que l’ingénieur du son n’ait pas de perchman etc… Ils récupèrent donc les missions des postes sous-jacent absents > C’est au réalisateur d’organiser son tournage, l’ingé son fait également la perche.

Les différentes équipes sur un tournage :

Equipe de mise en scène

La veille du tournage, la feuille de service est envoyée à toute l’équipe technique. Cette feuille donne à chacun son heure d’arrivée et de départ avec ce qu’on appelle le dépouillement. C’est tous les accessoires et matériels dont on aura besoin sur le tournage. C’est la 1ère assistante réalisatrice qui s’en occupe, elle est chargée de l’organisation des journées et fait le lien avec tous les chefs de poste. Le second assistant, c’est son bras droit, il s’occupe de tout en fonction des besoins. 
Quand la première assistante reste avec l’équipe, le second, lui, court à droite à gauche. Son rôle est d’anticiper, aller avant tout le monde préparer ce qui a été pensé en amont. Enfin, la troisième assistante s’occupe des comédiens. Aux petits soins pour eux, elle reste avec et organise leur journée. Elle les rend disponibles en temps et en heure.
Le réalisateur s’occupe principalement de la direction des acteurs une fois sur le plateau. Il leur transmet les intentions de jeu, les émotions qu’il souhaite voir sur leurs visages. Il s’occupe également avec les équipes images de la technique pour s’assurer que le rendu soit conforme à ce qui a été imaginé auparavant.
La dernière personne qui compose l’équipe de mise en scène est le scripte. Il est chargé de noter tous les détails pour éviter les faux raccords entre les plans. Un faux raccord est une erreur, une incohérence entre les plans. Par exemple, si un personnage tient son parapluie main droite et sur le plan suivant main gauche > Faux raccord. Cela peut casser l’immersion du spectateur s’il remarque des incohérences, d’où l’importance du scripte.

Les comédiens

Ils sont présents une fois que tout est prêt pour les accueillir. Ils ont avec eux leurs feuilles de service et tous les dialogues de la journée, appelés jour à jour – dialogues qu’ils sont censés avoir appris en amont du tournage et qu’ils relisent dans leurs loges. Il existe plusieurs types de comédiens.
Les 1er rôles jouent les rôles principaux dans le film, les seconds rôles eux accompagnes les 1er rôles dans l’histoire.
Les figurants, des rôles qui n’ont pas forcément de nom ni d’importance cruciale à la narration mais à qui on voit les visages. Il arrive que ces derniers aient des répliques, on les appelle des figurants parlant. 

 

Les silhouettes, on ne voit pas leurs visages, ils ne font que passer en fond. Ils constituent une foule, une armée, des employés etc… Leur niveau d’acting n’a pas forcément d’importance, il arrive donc que des silhouettes soient jouées par les équipes techniques du film.

comédien et cam

La régie

La régie est une équipe complète chargée de mettre en place tout le nécessaire du tournage. Les loges, marquage du décor, bureau de prod, toute la logistique. Ils installent également la table de régie, l’endroit de pause par excellence. Un espace dédié au café, petit déjeuner, déjeuner et parfois même dîner. Les régisseurs sont dirigés par le régisseur principal. 

L’équipe déco

Il arrive qu’ils soient présents la veille en fonction du travail de décoration à faire. Comme leur nom l’indique, ils s’occupent de la décoration. Sur un tournage studio, c’est eux qui sont chargés de faire les murs ou le fond qu’on appelle feuilles décor, placer les meubles etc. Tout a été auparavant pré-sélectionné et validé par le chef déco, le directeur artistique et le réalisateur.
Cette équipe peut se décomposer en 2 parties : – Les constructeurs qui construisent les décors, rois du bricolage – Les assembleurs qui mettent en place l’ensemble, des architectes au goût affuté. 

cameraman

les images

Ici, le chef opérateur c’est le patron, il peut être aussi appelé directeur de la photographie. Il s’occupe du cadrage, mais surtout de toute son équipe technique.

Avec lui son bras droit, le chef électro, qui dirige tous les électros. Les électros sont responsables de la lumière sur le plateau, placement, intensité, nombre de sources, chaleur etc. 

Relié au Chef Op, il y a ses assistants ! 

1er assistant caméra, le pointeur, c’est le sniper de l’équipe il s’occupe de faire le focus. C’est grâce à lui que le flou d’arrière-plan est impeccable et qu’on passe en zone de netteté d’un personnage à l’autre. 

Le 2eme assistant caméra, lui, s’occupe de la caméra. Il la sécurise, la chouchoute, change les objectifs, va les chercher etc.

Il y a également les machinistes ! Dirigés par le chef machino. Les machinistes sont chargés de la machinerie, ce sont tous les accessoires qui permettent de faire bouger la caméra, les lumières etc… Ils font même le borniolage, c’est quand on bloque la lumière avec des grands draps noir. 

Il arrive que le chef Op ne puisse cadrer en fonction de la méthode de tournage. Par exemple, avec un drone c’est le pilote qui cadre, comme avec un stead, où c’est le steadycamer qui cadre. Le stead ce sont des exosquelettes où l’on accroche la caméra. 

Même s’il ne cadre pas, le chef op supervise. 


Bref dans l’équipe image, vous avez compris il y a du monde ! 

Le HMC

Le HMC est un endroit dédié à l’Habillage, au Maquillage et à la Coiffure. C’est une étape importante qui peut prendre du temps en fonction de ce qui est demandé. Il arrive d’avoir 1h30 de préparation pour une comédienne et c’est sans parler des éventuelles prothèses à placer sur les comédiens. On y retrouve, un coiffeur, une maquilleuse et un styliste.

Coté FX

Il arrive qu’on ait sur le plateau les responsables des effets. Il y a deux types d’effets. Premièrement, les effets spéciaux SFX sont des trucages directement sur le plateau, comme un robot, des masques, prothèses, et en pyrotechnie les explosions réelles. Deuxièmement, les effets visuels VFX sont créés par ordinateur, cela regroupe la 3D, le tracking, la rotoscopie etc…. Bref, si nécessaire les responsables de ces effets sont présents sur le plateau pour s’assurer que tout se passe bien.

L’équipe son

Souvent les derniers arrivés. Une équipe plus restreinte que la précédente.

Elle est composée de l’ingé son qui la dirige. Son rôle est à la mixette, un boîtier où il s’assure que les enregistrements sont de qualité. Il a avec lui ses perchmans qui eux s’occupent des micros. Ils installent les HF sur les comédiens, des sortes de micro-cravates très bien camouflées.

Les perchmans font la perche, un classique du cinéma que vous avez forcément déjà vu. Avec leur perche, ils placent le micro dans le bon angle pour capter les dialogues.

 

Enfin, le son d’ambiance est également capturé avec des micros spécifiques. Le son d’ambiance, c’est principalement le silence ! Car oui le silence fait du bruit, on appelle ça des sons seuls.

perche ingé son

Les moments de tournage :

Le PAT

Une fois que tout le monde est prêt et que l’on va tourner c’est l’heure du PAT. Prêt À Tourner. 

Il y a un tout un petit rituel autour du PAT.

 

L’assistant réal crie : Silence plateau ! Moteur ! 

L’ingé son lui répond : Ça tourne ! 

A ce moment-là, l’enregistrement est lancé. L’assistant s’assure dans un premier temps que toute l’équipe technique ne fasse plus aucun bruit. Par une réponse l’ingé son confirme qu’il rec. Le réalisateur se place alors derrière son écran qu’on appelle aussi combo pour voir ce que filme le chef op et met son casque pour entendre ce qu’enregistre l’ingé son.

 

L’annonce c’est quand un machiniste vient montrer et dire à la caméra ce que l’on tourne avec un clap. Les films sont décomposés en séquences et les séquences en plans. La prise c’est le nombre de fois où on a fait le plan pour s’y retrouver en post production. Le bruit du clap sert lui à synchroniser le son entre ce qu’enregistrent la caméra et les micros.

La remballe

 

Une fois le tournage, on annonce “et c’est une fin de tournage ! ” Mais la journée est loin d’être terminée, il faut tout ranger, s’assurer que le matériel est bien présent… On met les batteries à charger, on sauvegarde sur plusieurs disques dur tout ce qu’on a enregistré, on récupère les micros sur les comédiens etc. Il y a également des rapports à remplir, l’ingé son écrit un sound report où il référencie tout ce qu’il a enregistré avec des commentaires, pareil pour la scripte avec ses documents.

CONCLUSION  : 

Et voilà vous savez maintenant toutes les missions, personnes et logiques qui sont en œuvre pour le bon déroulement d’un tournage. Comme précédemment énoncé dans des cadres plus restreints les tâches listées sont attribuées aux chefs de chaque équipe.

 

Par exemple Chez libellule, outre les gros projets, la plupart du temps, nous tournons en équipe réduite.

On y retrouve : 

 

  • Le réalisateur, qui à imaginé et organisé tout le tournage.

  • Le cadreur qui s’occupe de sa caméra et de la machinerie.

  • L’ingé son qui perche et fait son mixage.

  • La directrice de production supervise et tient la régie.

  • Une maquilleuse/coiffeuse pour les personnes passant devant la caméra. 

  • Enfin une assistante pour aider à la caméra, à la production, au clap, la régie etc…

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Interview : la vidéo dans la stratégie digitale

Interview :
la vidéo dans la stratégie digitale

Mettre en place une bonne stratégie digitale est bien moins simple que ce que l’on pense. Tout évolue très rapidement dans ce milieu, et il est important d’être à la pointe des tendances pour des résultats optimaux. 

Nous sommes allés à la rencontre de Natalia Monfort, directrice et fondatrice de l’agence de communication digitale Optimize & Cie. 

Le but : nous éclairer sur les to do or not to do en communication digitale, et surtout, préciser la place de l’audiovisuel dans ce vaste secteur.

Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?

     Je m’appelle Natalia, j’ai 35 ans, et j’ai créé l’agence Optimize&cie à Bordeaux il y a exactement 7 ans. L’idée c’est de pouvoir accompagner les entreprises dans leur stratégie de communication, en allant au plus simple, c’est à dire rendre accessible la communication à des personnes dont ce n’est pas le métier. On est vraiment là pour les aider à rencontrer le bon prestataire, savoir quel budget prévoiret quelle action choisir, à quel moment. Concrètement, les accompagner dans leur stratégie de com’. Nous intervenons notamment sur le digital, où les réseaux sociaux représentent environ 50% de notre activité. On propose de former les professionnels aux réseaux sociaux, au référencement naturel ou payant, ou de gérer directement la communication de nos clients, notamment avec des prestations de community management. 

Quels sont les enjeux professionnels de votre métier ?

     L’enjeu c’est de trouver les bonnes manières d’accompagner et les prestations qui font que tout le monde est gagnant. Il réside aussi dans le fait de faire comprendre que la communication n’est pas juste destinée à créer du chiffre d’affaires. Elle peut aussi avoir pour but de redorer son image, se crédibiliser, trouver des clients bien ciblés…ça peut être plus large que ça. Aussi, nous devons toujours être à la pointe des tendances en terme de communication. Chez Optimize, on ne peut pas dire à nos clients « faites des Reels » et ne pas faire de Reels nous-mêmes ; on ne peut pas dire aux gens de faire un site internet et avoir un site qui ne renvoie pas une image professionnelle. Donc, on essaie d’appliquer tous les conseils que l’on donne aux clients. C’est important de montrer l’exemple.

Quels sont les 3 incontournables dans la mise en place d'une stratégie digitale ?

     Déjà c’est de bien avoir déterminé sa cible. La première erreur est de se dire : je veux m’adresser à tout le monde. On ne peut pas, c’est trop large.    Ensuite, c’est d’avoir une stratégie; parce qu’on se dit souvent « je vais sur les réseaux sociaux c’est une stratégie digitale » mais ce n’est pas si simple. Il faut réfléchir à quels réseaux, à quels leviers digitaux : par exemple, est-ce que je fais un site, est-ce que je crée un blog, est-ce que je fais de la vidéo sur les réseaux sociaux, si oui, sur lesquels etc… Donc, pour avoir des résultats il faut bien construire sa stratégie digitale !    Troisièmement, il faut rester soi-même; c’est à dire que sur le digital et notamment sur les réseaux sociaux, on peut facilement avoir tendance à vouloir faire du buzz, ou à vouloir faire n’importe quoi juste pour faire bien ou parce qu’on nous a dit de faire ça ou parce que le concurrent le fait… Rester soi-même permet que cela tienne sur du long terme, que ce soit crédible et que les gens voient que c’est spontané.

Conseil en stratégie digitale
Conseil et stratégie digitale

Quelle place donner à la vidéo ou au motion design dans sa communication digitale ?

    Pour moi il y a deux ans, c’était déjà important. 
Aujourd’hui, c’est incontournable ! 
 Il y a différents types de vidéos. Il y a les vidéos que vous pouvez faire vous, chez Libellule Productions : les reportages, les motions design…ça c’est pour la crédibilité, l’image. Et il y a tout ce qui est en train de se développer : les Reels et les TikTok. En fait, toutes les vidéos plus spontanées, où on n’a pas besoin que ce soit très travaillé deviennent également incontournables. Sur Instagram, si tu ne fais pas de Reels, ton compte ne va pas se développer. C’est pour cette raison, que notre agence s’est mise à faire des Réels et des Tiktok. Mon travail consiste à sensibiliser nos clients sur la place que prennent certains réseaux sociaux et les tendances. Les internautes sont vraiment dans une volonté de communication plus humaine et de travailler avec des entreprises accessibles. ET la vidéo facilite cette démarche d’humanisation pour les entreprises. 
La vidéo permet de faire passer beaucoup de messages !

En matière d'audiovisuel, quelles sont généralement vos préconisations auprès de vos clients ?

     Chez Optimize, nous savons qu’il faut faire de la vidéo, et je le préconise pratiquement à chacun de nos clients. Dans le meilleur des mondes, quand il n’y a pas la question du budget ou des freins qu’ils peuvent se mettre, c’est une vidéo de présentation suivie de petites vidéos plus courtes, régulières, mais faites avec un professionnel. Ce sera peut être du contenu plus pédagogique, qu’on va mettre par exemple une fois par mois sur les réseaux sociaux. Le tout couplé avec une stratégie de vidéos beaucoup plus spontanées que l’on peut faire avec des TikTok et des Reels, ou des stories face caméra.

Y a t'il des impairs / des faux pas à éviter absolument dans ce domaine-là ?

     Oui. Déjà, il ne faut pas que ce soit trop long; privilégier des formats courts. Il faut que ce soit dynamique donc c’est bien quand il y a des plans qui changent. Et puis surtout, il faut penser au sous-titrage quand il y a des interviews ou du contenu voix-off.

Selon vous, peut-on se passer de communication digitale en entreprise ?

     Non. Ce n’est pas possible. Toute à l’heure j’ai vu un expert comptable. Il m’a dit « en tant qu’expert comptable, j’ai un doute sur l’importance de communiquer » parce que les gens viennent sur recommandations. Je lui ai dit qu’il n’avait effectivement pas besoin de mettre un gros budget com’ comme une entreprise qui a un produit à vendre, mais par contre le but dans sa communication va être de donner envie, et rassurer. Par exemple, si vous entendez parler d’un expert comptable, et que vous hésitez entre lui et un de ses concurrents : vous allez voir sur internet. Vous regarderez quelle image est la plus moderne, vous donne envie, est la plus dynamique… Donc, c’est hyper important dans tous les cas. En d’autres termes, c’est important pour tout le monde, tous les métiers. Il faut juste mettre le curseur en fonction de vos objectifs, de votre métier, de votre cible etc

Le mot de la fin ?

     Il ne faut vraiment pas sous estimer l’impact des outils digitaux. Il y a tellement de gens sur les réseaux sociaux maintenant que vous pouvez être déçus si vous n’attendez que des retours chiffrés, des likes etc. Il faut vraiment aller plus loin et essayer de regarder l’aspect qualitatif. 
Pour la vidéo c’est pareil. 
L’investissement à la fois en coût et même en temps que ça peut prendre, nous amène parfois à nous dire « je ne veux pas faire ça ». Au final, il faut voir un peu plus loin. Penser à la notoriété, à l’image que cela renvoie. Par exemple, mon podcast, ne me rapporte pas de clients directement, ni d ‘argent. Par contre, j’ai travaillé avec des clients qui avaient déjà entendu parler de moi, mais qui en voyant que je faisais des podcasts, ont eu vraiment le déclic pour travailler avec moi. 
C’est simple, mais cela fait des arguments complémentaires. 
 
Le mot de la fin serait d’oser. Il ne faut pas avoir peur, il faut commencer et avancer !

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Qu’est ce que le découpage technique ?

KEZAKO : LE DÉCOUPAGE TECHNIQUE

Définition : Le découpage technique est un document qui intervient lors de la préproduction d’un film.

Ce dernier peut prendre plusieurs formes, mais son but est de décrire tous les plans qu’il faudra filmer le jour du tournage. 

Utile également en postproduction, il permet au monteur de suivre un schéma détaillé l’aidant dans la phase dite du bout à bout.

Le découpage technique comprend :

  • Une description visuelle, ce que nous voyons à l’image.
  • Une description sonore, ce que l’on entend à chaque moment
  • Une description technique, comment chaque plan est filmé (valeur du cadre, optique etc…)
  • Des informations sur les raccords entre les plans
  • Les informations essentielles du plan, scène, lieu, conditions
  • La durée de chaque plan

Découpage technique, story-board et plan au sol

Le découpage technique sert de base à la création du story-board.

Grâce à ce dernier, un illustrateur peut mettre en dessin les intentions du réalisateur. Ces deux documents combinés ne laissent aucune place au doute sur le tournage. La communication n’en est que plus aisée.

Pour aller encore plus loin, le plan au sol peut être également fusionné au découpage technique et au story-board. Le plan au sol est une vue du dessus de votre scène mettant en images les déplacements de caméra et des acteurs. Nous vous en parlerons plus en détails dans un prochain article.

Comment faire un découpage technique ?

Il n’y a pas de format standard pour le découpage technique, tout le monde y va de sa recette. Alors voici comment nous procédons chez Libellule Productions :

Nous prenons pour base notre scénario.
Toute la difficulté est ici d’imaginer les plans en fonction de notre scène. Une même scène (On entend par « même scène » : dialogues, actions et lieux identiques.) peut être découpée de différentes façons donnant un résultat totalement différent.

Sur une scène de dîner de 1 minute, nous pouvons avoir 4 valeurs de plans et un total de 8 plans. Ce qui donne un rythme lent, répétitif. Ce peut être voulu pour appuyer une blague, montrer le ridicule d’une situation, créer une gêne.

À l’inverse, la même scène, découpée avec 8 valeurs de plans sur un total de 16 plans donnera un rythme beaucoup plus effréné et créatif. Les plans étant plus nombreux sur la même durée, ils s’enchaînent donc plus vite. Nous pouvons ainsi mettre en avant une certaine tension dans la scène, appuyer le regard du spectateur sur des détails en gros plan etc….

Une fois que nous avons déterminé comment découper notre scène, nous décrivons ce qui se passe sur chaque plan, aussi bien au niveau du son que des actions et de l’image.

Le raccord, permet d’enchaîner naturellement deux plans, que ce soit un raccord dans le mouvement, un fondu au noir ou au blanc, ou tout autre type de raccord. Il est important de les noter dans le découpage technique pour que sur le tournage nous prenions en compte ces derniers pour ne pas les oublier. Mais également pour que le monteur sache comment raccorder les plans.

Entre en dernière partie, la partie technique, il s’agit ici de préciser les valeurs de plans : large, moyen, serré ; le cadrage : par-dessus l’épaule, cow-boy, gros plan etc… Mais également des informations sur l’optique : sphérique, anamorphique, 35mm 50mm. Bref, la partie technique s’adresse directement à l’équipe image sur le tournage. Elle s’occupe de tous les réglages pour que la mise en scène soit conforme à l’imagination du scénariste.

Pour déterminer la durée de nos plans, rien de plus simple ! Nous les jouons pour de faux en se chronométrant. Risible, mais efficace, cela permet de se rendre compte de ce que l’on demande à nos comédiens, notre équipe technique et du minutage pour rester dans les clous.

Pour conclure

Le découpage technique est un élément primordial dans la création d’un film. Il permet au réalisateur de s’assurer de la bonne transmission de ses idées à son équipe. Sans lui, les tournages seraient bien plus compliqués.

On entend souvent dire « pas besoin de découpage je l’ai dans la tête » ! Vous, peut-être, et encore il arrive que pas tout à fait… Mais votre équipe, pour sûr, ne l’a pas. Sans découpage, cette dernière serait perdue et vous passerez tous une mauvaise journée sur le plateau.

Alors on évite les ondes négatives et on fait son découpage technique !

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Comment définir sa cible et son message marketing ?

Cible et message marketing

COMMENT DÉFINIR SA CIBLE ET SON MESSAGE AVANT DE PRODUIRE UNE VIDÉO ?

La vidéo est de plus en plus utilisée par les marques pour leur communication. 

Au même titre qu’un article de presse, un évènement ou un post sur les réseaux sociaux, la publication d’une vidéo nécessite une longue réflexion stratégique pour être réussie. Dans cet article, vous comprendrez le pourquoi du comment du choix de sa cible marketing et de son message avant la production d’un contenu audiovisuel.

Déterminer sa cible

La cible : qu'est ce que c'est ?

« La cible »…un terme qui revient très régulièrement dans le milieu de la communication et des agences de production audiovisuelle. Il est vrai que dans ce milieu, le jargon technique utilisé est assez riche et peut en décontenancer certains… 
Pour faire simple, la cible est la personne type qu’il est intéressant de viser, celle qu’il faut atteindre par la publication de nos contenus – ce sera l’échantillon de l’audience le plus susceptible de s’intéresser à nos productions. 

Choisir sa cible est donc une étape incontournable dans la réalisation de productions audiovisuelles. Faire les choses dans l’ordre est primordial pour optimiser le temps de travail : déterminer à qui s’adresser avant de réfléchir à ce que l’on veut dire et de quelle manière. 

Pourquoi c'est important ?

On ne peut pas plaire à tout le monde, pas vrai ?!

Il est important d’avoir conscience de nos objectifs et de notre public afin de s’y adapter. Déterminer une personne type, à qui adresser notre contenu, permet d’être plus juste dans le processus de réalisation et de création d’une vidéo. De nos jours, les consommateurs – potentiels clients ou prospects, attendent une offre unique, personnalisée, qui leur correspond. Vouloir s’adresser au plus grand nombre serait alors une erreur. 

Effectivement, les entreprises sont face à un large panel de profils lorsqu’elles proposent du contenu audiovisuel – chacun ayant un mode de vie et des priorités différents. Il est important de bien connaître son audience pour proposer une offre qui pourra lui être réellement utile.

L’âge, la catégorie socioprofessionnelle, le genre ou les centres d’intérêts sont tout autant de critères à prendre en compte lors de la phase de définition de sa cible.


Comment faire ?

Dans un premier temps, il faut très bien connaître son offre ! 
En connaissant sur le bout des doigts ce que l’on propose et le marché sur lequel on se trouve, il est plus simple d’avoir une idée plus précise de nos publics – plusieurs types de personnes se trouvent de l’autre côté.

Le but de cette étape du processus de production est de reconnaître la personne avec qui le pourcentage de match sera le plus grand : c’est le coeur de cible. 

Ensuite, il faut segmenter sa clientèle pour toucher en ricochet d’autres profils. Pour cela, il faut récolter des données sur les potentiels clients. Il existe aujourd’hui beaucoup de manières assez simples et accessibles de le faire :

  • les échanges avec sa communauté
  • les sondages
  • les formulaires à remplir
  • le mouse tracking sur les sites web 

Grâce à tout cela, il est plus facile de réussir rapidement et surtout précisément à identifier les besoins et les attentes de la clientèle. C’est tout de même mieux de ne pas se tromper de destinataire n’est-ce-pas ?!

Déterminer le message

Quel est le but de cette étape ?

Une fois que l’on sait à qui on a affaire, il faut se concentrer sur ce que l’on souhaite raconter. 

Nous ne nous adressons pas de la même manière à nos grand-mères, qu’à nos meilleurs amis ou encore à notre patron. Et heureusement !.. Nous adaptons sans arrêt notre discours sans forcément s’en rendre compte, pour des échanges plus fluides et qualitatifs. 

Si l’on parle de la toute nouvelle mise à jour de notre logiciel de montage préféré à notre grand-mère, on risque de perdre notre temps et de lui faire perdre le sien. 

En communication, c’est la même chose ! 
Pour économiser du temps, et aussi, de l’argent, il faut adapter le message aux interlocuteurs. Cela peut éviter de mener des actions budgétivores et énergivores à la fois, ce qui n’est pas négligeable quand on connait nos plannings.

Quelques conseils pour y arriver

Il faut personnaliser le message des productions pour qu’il touche directement la 
cible définie en amont ! 

La forme a son rôle à jouer, autant que le fond dans notre domaine d’activité. Certains publics préfèrent des formats courts, alors que d’autres sont friands de longs métrages ou plutôt de photos. Les couleurs, la musique, les titrages, finalement, la direction artistique est très importante pour adresser le bon produit à la bonne personne. 

En connaissant les habitudes de vie, les besoins et les goûts des potentiels clients, on sait qu’il n’est pas judicieux de se permettre de tous leur dire la même chose. Le vocabulaire va changer, ainsi que le discours et l’idéologie derrière un projet. 

Tout est une question d’adaptabilité !

Pour conclure

Adresser le bon message à la bonne personne peut paraître évident et bateau, mais après lecture de cet article vous vous rendez surement mieux compte du travail que cela implique. 

Une étape à ne pas zapper pour proposer une communication réussie et adaptée ! 

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Le sound design, c’est quoi ?

Kesako Libellule
Le sound design, c’est quoi ?

On entend souvent dire que le son en vidéo est important, mais pourquoi ? Quels sont ces sons que l’on n’entend pas, ceux qui nous mettent dans une certaine ambiance, transmettent une émotion, illustrent une action et parfois même sont porteurs de message ? C’est ce que nous allons découvrir dans notre dernier article !

Définition : le sound design

Que ce soit au théâtre, sur un film, un jeu vidéo, un dessin animé ou même dans des livres audio : le sound design est l’art de créer une bande sonore cohérente avec l’histoire racontée, afin de favoriser l’immersion.

Une bonne bande sonore peut comporter beaucoup de choses :

Une, voir plusieurs musiques
Et ce, dans un même univers, avec des instruments et des rythmes similaires; utilisée en fonction des situations.
La musique principale de la création, souvent appelée “main theme”, doit être la plus poussée, la plus reconnaissable et la base de toutes les « sous » musiques.

Sound design

Les bruits
Ceux-ci sont bien réels. Sur un plateau de tournage, on peut intercepter certains bruits qui ne seront pas créés en studio; cela peut être un coup-de-poing sur un sac de frappe dans une scène d’entraînement, un verre qui se pose sur la table sur une scène d’apéritif ou tout autre son naturel contrôlé sur le tournage.

Des bruitages
Créées de manière artificielle, les bruitages traduisent la plupart du temps une action. Ils sont créés en studio à partir de matériel hétéroclite; c’est beaucoup de bricolage. Dans Star Wars, les sabres laser sont en réalité un mix de beaucoup de sons différents, notamment le bruit sourd d’un vidéo-projecteur mélangé à celui d’un aspirateur. Les chasseurs TIE, vaisseaux spatiaux du film, sont eux, des cris d’éléphants au ralenti !

Les voix
Et oui, c’est au sound designer de gérer aussi les voix des protagonistes !
Au moment de l’enregistrement, l’ingénieur du son fait la prise la plus qualitative possible. Mais, c’est au sound designer de passer derrière lui ! En effet, rien n’est jamais parfait sur la prise et c’est à la post-production d’y remédier.
Ainsi, le mixage des voix est très important : accentuer la diminution de l’intensité sonore lorsque le personnage s’éloigne de la caméra, faire en sorte que les voix s’entendent dans leur environnement ou l’inverse si telle est l’intention. Mais aussi, nettoyer le son de tous ses défauts, comme les bruits de bouche, bruits involontaires etc …

Du silence
L’absence de son n’existe en réalité jamais (sauf dans l’espace!). C’est donc tout naturellement que les créations auditives se doivent de respecter cette règle.
Lors du tournage, des prises de « son seul » sont effectuées pour enregistrer les micro-bruits d’une pièce, d’une rue, d’un espace. De ce fait, au mixage son, ces pistes audio que l’on n’entend pas, ou plutôt auxquelles on ne fait pas attention, sont pourtant toujours présentes. Grâce à ces dernières, les transitions entre les scènes sont plus fluides et l’ambiance toujours respectée. 

La boite à outils du sound designer :

Les effets :
Les effets sonores sont multiples ! Certains permettent de déformer un son – l’accélérer ou le ralentir, et d’autres, peuvent même isoler des fréquences précises pour venir le trafiquer..
Les filtres Snapchat, Instagram ou encore des effets de voix style fête foraine ou déformation – très utilisés sur Youtube, sont les plus connus, car ils sont les plus visibles appliqués directement sur la voix. N’oublions pas tous les autres effets qui peuvent être intégrés, sans s’accorder à la voix, directement mais potentiellement à n’importe quel type de son ! Certains effets sont même très peu perceptibles pour une oreille inattentive.

La synthétisation :
Il s’agit ni plus ni moins de la création de son complètement artificiel. A partir d’un synthétiseur, en appliquant des paramètres voulus, il est possible de produire des sons qu’on ne connaît pas encore ou du moins extérieurs aux sons dits naturels. C’est au sound designer de jouer avec son synthé pour créer LE son qui correspond à sa vision de la création.

 

Les Samples :
Il s’agit d’échantillons de sons déjà existants : prendre la basse d’une musique, couper l’enregistrement d’une machine à café uniquement au moment où le liquide coule etc etc… Tous ces samples peuvent être vus comme des Lego qu’il faudra par la suite agencer soit séparément, soit en les mixant pour créer de nouvelles formes de nouveaux sons.

Un peu d’histoire

Le sound design prend racine bien avant la création du cinéma, et même celle du théâtre. Toute civilisation racontait des histoires en mimant des bruits, créant des atmosphères sonores avec divers instruments du plus rudimentaire au plus sophistiqué. Il n’y a donc pas de date précise pour la création du principe.

En effet, à l’inverse de ce que l’on peut penser, le cinéma n’a jamais été muet. Même sans dialogues, lors des projections, un pianiste guitariste ou tout autre musicien accompagnait à l’époque la projection, réagissant à ce qu’il voyait à l’écran. De même, les bruits de la salle – soupirs, rires, exclamations et autres interactions sonores des spectateurs, rythmaient eux aussi le film, créant déjà une expérience complète aussi bien visuel que sonore.
Ainsi, on peut dire sans entrave que le sound design a toujours existé !

 

Cependant, on peut dater sa vision moderne aux années 1970, avec des films comme Apocalypse Now et Star Wars (chef d’œuvre cinématographiques et précurseurs du Sound design actuel).

En définitive, le sound design c’est, en soi, beaucoup de choses !

Un simple coup de fusil peut aussi bien servir à vous immerger dans une scène d’action, vous faire sursauter dans une scène de suspens, et même à vous tirer une larme hors champ, en laissant sous-entendre la mort d’un personnage principal.

Le sound design, ce sont des bruits, des sons, des musiques inoubliables, du réalisme, de l’émotion c’est parfois même une forme de réécriture de la création audiovisuelle que vous visionnez.

 

A présent, vous ferez – peut-être, plus attention à ces petits détails qui font une grosse différence….

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